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4 avril 1931 Paris – 21 mai 2008 Saumur
1931 - Albert Chavanon né à Paris, le 4 avril 1931 dans le 8ème arrondissement, sur la plaine Manceau, d'où sont parties les premières montgolfières.
Son père Paul Isidore Chavanon
était un grand médecin homéopathe qui fit son métier avec sacerdoce et
désintéressement complet et sa mère était son assistante (voir
dans famille puis son père)
Il aimait les arts et les beautés naturelles que le vaste territoire français
lui offrait. Il faisait lui-même de la
peinture avec une certaine personnalité.
1939 - Son père peint pour le plaisir et la
détente, sa mère aussi, cependant Paul refuse de lui acheter des crayons de
couleurs malgré plusieurs demandes d'Albert, celui-ci les emprunte dans le
magasin, il est alors âgé de 8 ans, la punition est dure, mais Albert a le
dessin et la peinture dans le sang... son éducation est très stricte, aimer ses
enfants est un signe de faiblesse, ses propres enfants en garderont une certaine
incompréhension et la communication est difficile.
Suivant ses parents, son enfance se passa très souvent en voyage du moins à la
campagne, toujours en France car il semblait illogique à son père d'aller
chercher ailleurs, à l’étranger, ce que notre très belle et douce France lui
offrait par sa variété, sa richesse et les merveilles de son passé.
C'est surtout la Bretagne qu'il aima le plus. Déjà enfant, cette région l’a
marqué pour la vie; c'est un amoureux de la mer, tout ce qui en vient et tout
ce qui s'y rapporte lui devient personnel.
1943 - La guerre de 1939-1945 fait rage, son père travaille
pour la résistance et lui fait porter des messages pour celle-ci. De cette
période il en garde une responsabilité et un côté secret qui est de se confondre
dans la nature, il fait repeindre ses véhicules en vert afin de
disparaître dans la nature pour peindre sans être vu.
Ses lointains souvenirs sont les grèves belliloises, les maisons blanches arque
boutées l'une contre l'autre contre le noroît, entraînant les mouettes et leurs
cris vers le large, les beaux tamaris courbés et les roses trémières que les
bretons affectionnent tant; toute sa peinture provient de là.
C'est de ces endroits tant aimés qu'est né son grand amour de la mer, du bleu,
de ces bleus bretons qui deviennent le fameux "bleu Chavanon" avec cet éclairage
très spécifique au peintre.
Tous ces paysages avec
lointains vaporeux, mystérieux, inimitables et combien poétiques, tout cela
vient de loin.
On comprend aisément maintenant pourquoi certaines de ses toiles sentent le
goémon et les embruns, sa peinture est souvent marine, et de l'intérieur des
terres, c'est toujours des lacs, des étangs, les fleuves qui l'attireront ; le
contact avec l'eau est une obligation.
Il s'engagea même comme matelot une année entière, et aimait à dire que si sa
peinture avait été moins forte, il aurait fait l'école navale.
Il a toujours aimé se promener en solitaire, pour découvrir le silence et le
chant naturel de la nature; c'est de ces longues promenades et de ces
méditations que beaucoup de ses toiles sont nées.
Quand il a découvert ainsi quelques grands secrets, quelques beautés, il aime à
les faire partager. Il est difficile dans le choix de ses amis; il ne veut pas
que cet amour soit bafoué, c'est pour cela qu'il semble renfermé pour certains
d'entre eux
1947 - Il fit des études secondaires, plus brillant en
dessin qu'en algèbre. Ses études terminées, il rentre à l'atelier Charpentier en
1947 pour préparer les Arts Décoratifs, il y reste un an et intègre directement
« nat sup » des Beaux Arts de Paris.
Il est élève de Monsieur Tondu avec qui il reste lié, aimant beaucoup la
délicatesse et la poésie que ses œuvres possédaient. L'année suivante il rentre
dans les grands ateliers de Monsieur Souverbie.
Il fut profondément imprégné par la logique et la
composition que le Maître enseignait. Il lui garde une très profonde estime. Il
y reste de nombreuses années et remporte plusieurs prix et récompenses de
peinture.
Il rentre aussi à l'atelier d'Edmond Heuzé, celui du portrait, il est assez
réticent à son enseignement et comprend beaucoup plus tard la valeur de
l'enseignement de ce Maître.
Il n'oubliera pas les leçons, mais souvent fera même le contraire par esprit de
liberté et aussi parce qu'il n'aime pas suivre le sentier déjà moult fois battu.
Tout cela sans aucun orgueil, simplement parce qu'il aimait faire ce qui lui
plaisait. Il disait déjà à cette époque "Il faut avoir tout étudié, mais
surtout, tout oublié". Sa principale ligne de conduite est avant tout de
travailler, de peindre seulement si l'émotion l'atteint.
Il faut qu'il ait un choc émotif entre lui et le sujet,
pour qu'il prenne les pinceaux. Alors c'est avec ardeur, je dirais même avec
amour qu'il peint. Il s'identifie au paysage même pour mieux le comprendre,
l'aimer et en rapporter ce que celui-ci lui aura laissé découvrir.
Avant tout Albert Chavanon est un amoureux, et il dit même qu'il faut être
sensuel pour être peintre, une bonne peinture doit être sensuelle, c'est elle la
véritable maîtresse, avec ses exigences, ses devoirs, mais aussi ses libertés et
ses fantaisies. Il faut être bon amant et savoir sacrifier beaucoup pour elle,
elle en vaut la peine dit-il.
Albert Chavanon peint toujours
sur le motif, se moque de tous les principes, fait ce qu'il aime comme le
faisait Corot et bien d'autres. Il aime les natures mortes, les portraits et les
paysages divers. Tout est beau pour lui et tout est pictural, il suffit d'avoir
des yeux pour voir. C'est aussi dans ses natures mortes magnifiquement composées
qu'il peint vraiment magistralement.
1948 - 1951 De juin 1948 à mars 1951 travail chez
Mr Peletier
1952 - Réalisation de la fresque de plusieurs m² à
Assise en Italie lors d'un voyage.
1951 - 1956 De mai 1951 à octobre 1956 travail chez
Mr Maridat
1953 - 1956 De janvier 1953 à octobre 1956 travail
à la restauration des fresques au Château de Versailles sous la direction de
Gérald Van der Kemp (Conservateur en Chef des muées de Versailles & Trianon).
1956 - Départ aux armées où il est incorporé
dans le Génie, la guerre d'Algérie est engagée, il y fait 27 mois et travaille
au
secrétariat du général où il est surpris de voir les généraux et officiers à
quatre pattes pour jouer au train électrique. Il apprécie les paysages algériens
mais interdiction de peindre en public, en privé il fait des toiles originales
comme des chevaux dans un
paysage sorti de son imagination. La France renonce à ce pays, il est libéré à
Miliana en Algérie.
Albert en revient avec la nostalgie d'un beau pays, mais sans aucune toile. Il
reprend les pinceaux et retrouve ses activités de peintre, il est très important
de savoir qu’Albert ne peint que d'après le réel, il ne connait pas la peinture
d'après photo, il se lève à l'aurore afin de surprendre l'aube avec son
éclairage et si cela ne lui plaît pas, il repart sans avoir réalisé sa toile.
1960 - 1961 Du 1er octobre 1960 au 1er juillet 1961 - Prix Casa Velázquez, il part une année entière en Espagne et il en rapporte une belle moisson.
Quelques années plus tôt il a
exposé une toile à la galerie Charpentier sélectionné pour "découvrir", il est
aussi sélectionné au prix Fénéon avec une superbe toile de Bretagne. Il expose
en divers salons, est invité à d'autres.
Ses toiles sont disséminées en de nombreux pays tels : l'Italie, l'Espagne, la
Hollande, l'Amérique du Sud, la Belgique dans de nombreuses collections. De
nombreux amateurs en possèdent en France y compris la ville de Paris.
Si de ses nombreux voyages Albert Chavanon ramène des toiles, il en ramène aussi
de nombreuses amitiés très diverses et de tous milieux. Il aime la vie simple;
celle des paysans et des matelots et la partage avec eux bien souvent, c'est de
la sorte qu'il aime connaître un pays.
Albert Chavanon, bien avant déjà de rentrer aux Beaux-arts, travaillait comme
restaurateur de tableaux anciens.
Il a notamment travaillé à la restauration des plafonds et des peintures du
château de Versailles et de nombreuses années chez le rentoileur des Musées
Nationaux et c'est là qu'il a aimé le travail bien fait. C'est ainsi qu'il a
étudié la peinture ancienne. De là vient aussi un des secrets de sa peinture, le
beau métier bien solide et la préparation des toiles, secret des bonnes
conservations, il les prépare lui-même et c'est donc avec jouissance qu'il peut
peindre.
1962 - Il est invité à Versailles chez son copain de régiment Charles Faber chez qui sa sœur arrive et entend de sa bouche qu’il ne la voit pas : "toutes les femmes sont des garces". Marie-Anne Faber lui répond "mais comme tous les hommes sont des salauds cela n'a aucune importance". La rencontre est faite, le peintre est piqué au vif mais la jeune fille est remarquée (leur union durera 45 ans).
1963 - Mariage officiel d'Albert Chavanon et de Marie-Anne Faber à Versailles à l'église de St Symphorien et réception dans les jardins de l'Orangerie de Madame Elisabeth de France puis bien sûr départ pour le voyage de noces à Madrid où il lui fait découvrir son Espagne, son premier prix de la Casa Velasquez lui permet d'y loger gracieusement jusqu'à la fin de leur vie.
1964 - Albert a un sens artistique pour les enfants, il
désire 8 enfants pour avoir un équipage pour sa goélette. Ses fils naîtront en :
juillet 64 Pierre-Yves à St Brieux en Bretagne (Côte d'Armor-22), août 1965
Erick à Lannion en Bretagne, avril 1967 Jean-Marie à Versailles (Yvelines-78),
août 1969 Gildas à Versailles.
Première exposition à Paris "Galerie Saint Placide", vernissage le samedi 9 mai
1964 (voir la presse).
1970 - deuxième grosse exposition avec plus de 60 toiles présentées; elle se déroule dans un lieu magnifique et chargé d'histoire : au château de Nogent-le-Rotrou (voir article). Puis les expositions et les premiers prix de peintures vont se cumuler.
Il travaille pour la restauration des tableaux de toutes dimensions dont certains atteignent des proportions incroyables : il lui faut échelles et ponts pour accéder au centre des toiles sans les toucher.
Ses ateliers de restauration sont le Musée du Louvre puis suite à des travaux au Louvre, il est transféré aux Ateliers des Gobelins pour finir en apothéose aux ateliers des "petites écuries" au château de Versailles. Ses capacités de travail lui font octroyer des tableaux et des cas impossibles à donner à d'autres.
La retraite arrive, Albert et
sa femme quittent Versailles pour la ville de Saumur où il peint encore quelques
années puis il est frappé par une maladie des yeux qui lui fait perdre la vue.
Albert ne voit plus rien et déclare "je m'enfonce de plus en plus dans la nuit",
le peintre souffre de cette atteinte principale à sa création, son caractère
aussi en prend un coup et s'aigrit mais sa mémoire est parfaite, il peut parler
de tous les peintres ou de n'importe laquelle de ses toiles, et arrive à nous
guider en voyage en Bretagne comme un GPS alors qu'il ne voit plus rien.
2007 - en novembre 2007 le dossier d'une chaise se rompt, la
tête d'Albert tape très fort, le choc lui provoque des douleurs aux cervicales,
aux dents et surtout à la tête, elles ne le lâcheront pas jusqu'à la fin. Malgré
les médecins qui pensent qu'il est un comédien, Pierre-Yves exige des radios,
"bonne idée" d'après le docteur !
2008 - Début avril, Albert n'est pas bien, il s'essouffle lors des promenades à pied. Marie-Anne le fait rentrer à l'hôpital, le cœur est passé au crible et des radios des poumons sont faites, tout va bien, le médecin confirme qu'il n'a rien !
2008
- Début mai, il respire mal à nouveau, sa femme le fait
rentrer le 9 mai à l'hôpital de Saumur, le cancer des poumons est inopérable et
ingérable car la tumeur est énorme, le 21 mai au matin Albert rejoint le
paradis des peintres en nous laissant le travail de toute une vie.
2010 - janvier création de l'association Chavanon
Art Développement
2010 - le 7 juillet au soir, Marie-Anne rejoint le
peintre au paradis
2011 - 1er au 30 septembre, Exposition particulière à Grenoble sur le thème "La fresque d'Assise" lien exposition
2013 -
Septembre, Impression du Livre sur les
mémoires d'Albert ,(130 pages en quadrichromie)
lien livre I
2014 - Septembre, Impression du Livre sur les
tableaux d'Albert ,(100 pages en quadrichromie)
lien livre II
2015 - 1er au 31 mai, exposition à Grenoble "voyage"
CHRONOLOGIE des EXPOSITIONS
Ancien élève de Mr SOUVERBIE et de Mr Edmond HEUZE de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris (nombreux prix et récompenses).
à exposé:
au
salon des indépendants, 1963.
au salon de
la Marine, 1964.
au salon de
l'Ecole de Versailles (Sociétaire),
1965.
au salon de l’École Française (Sociétaire),
1965.
au salon des artistes français, 1965.
au salon de Cormeilles-en-Parisis,
1965.
au salon d'Orgerus,
1965.
au salon du Nivernais,
1965.
au salon de l'art Libre,
1965.
au salon de l'art Libre,
1966.
au salon de la Jeune Peinture, 1966.
au salon des médecins,
1967
au salon de Versailles,
1967.
au salon du Plessis-Robinson,
1967
au salon des Floralies d'Orléans, 1967.
au salon de
Liré, 1969.
au salon de l'Ecole Française du Bourget, 1969.
au souvenir de Corot à Viroflay,
1969.
au salon des Artistes français,
1969.
au salon de
Versailles, 1970.
au salon de Taverny, 1971.
au salon de l'Art libre,
1971
au salon des Artistes français,
1971.
au salon de
Barbizon, 1975.
au salon de la Marine,
1979.
au salon des Artistes français,
1980.
au salon de Meudon.
au salon d’automne,
au salon des Indépendants,
au salon de l’École Nationale des Beaux Arts (Associé),
au salon de Viroflay, présidé par Mr Dunoyer de Segonzac.
EXPOSITION:
- Galerie CHARPENTIER sous le thème : “Découvrir”,
en 1955 (École de Paris).
- PRIX DE PEINTURE 1960 DE LA CASA DE VELÁZQUEZ.
- Invité par le Musée Municipal de Madrid pour le centenaire de la mort de Velázquez en décembre 1960.
- Expose à la : Sociedad Espanola de Amigos del Arte (à Madrid en 1961).
- Expose en 1963 en groupe à la Cimaise de Paris.
- Expose (juillet et Août) en groupe invité par la Municipalité de la Baule.
- Sélectionné au Prix Fénéon en 1963-1964-1965 à la Galerie Katia Granoff à Paris.
- Première Exposition particulière en mai 1964, à la Galerie Saint Placide à Paris.
- Sélectionné au Prix Lutétia, patronné par la ville de Paris.
- Invité au Salon des Artistes Français sous le thème : Symphonie en Bleu.
- Expose plusieurs toiles au Musée Galliera en 1965, invité par la Ville de Paris.
- Expose, invité au Salon d’Orgerus.
- Nommé : associé, à la Nationale des Beaux-arts en 1966.
- 1er PRIX DE PEINTURE AU SALON DU BOURGET (médaille de Bronze).
- 1er PRIX DE PEINTURE AU SALON DE VERSAILLES (Prix d’Argent).
- Sélectionné pour le Prix Émile Bernard à la Galerie Saint-Honoré.
- Expose plusieurs toiles au Musée Galliera, invité par la ville de Paris en 1967.
- Mention Honorable au Salon des Artistes Français en 1968.
- Élu Membre du Comité au Salon de l’École Française en 1969, et du Jury.
- Expose, invité au Salon de Viroflay : “Souvenir de Corot”, Patronné par Dunoyer de Segonsac en 1970.
-
Grande Exposition Particulière dans le Musée du Château Saint Jean de
Nogent le Rotrou, invité par la Conservatrice et la Municipalité en
1970.
- MEDAILLE D’ARGENT AU SALON DES ARTISTES FRANÇAIS en 1971.
- Expose, sélectionné au 1er Salon des Yvelines (Salle du Jeu de Paume à Versailles).
- Décoré des Arts Sciences et Lettres, avec Médaille de Bronze en 1972.
- Invité, expose à Guérande sous le titre “La Brière”.
- 1er PRIX DE PEINTURE DE LA FONDATION TAYLOR décerné au SALON DE L’ÉCOLE FRANÇAISE EN 1973.
- Sélectionné au 2éme Salon de Versailles (Salle du Jeu de Paume à Versailles).
- PRIX DE PEINTURE - Saint Germain des Prés, Remis à la Galerie RASPAIL le 11 janvier 1974.
- PRIX PIERRE BALLUE, au Salon des Artistes Français, offert par La Fondation Taylor en 1979.
- Décoré : Arts et Lettres, au titre de Chevalier en 1979.
- Nommé Membre titulaire Honoris Causa, de l’Académie Royal des Beaux Arts de Bruxelles en 1979.
- Décoré : Palmes Académiques en 1979.
- Exposition particulière à la Galerie Saint Luc à Paris 1983.
- 1er PRIX DE PEINTURE AU SALON DU MEDEC avec médaille 1983.
- Décoré : Arts Sciences et Lettres, avec Médaille d’Argent 1985.
- Invité à exposer à l’Institut de France 1987.
- Exposition particulière en l’Hôtel de Manville, aux Baux de Provence en 1987.
- Proposé par le Comité du “Salon de l’École Française” pour devenir le Président du Salon.
- Inscrit dans le “Bénézit” dictionnaire officiel des Artistes et Classé comme “Peintre de Marine” en 1996.
-
Décoré : Officier de l’Ordre des Arts et Lettres en juin 2004
- Décès d'Albert le 21 mai 2008 à Saumur (France)
- Exposition particulière à Grenoble 1er avril au 15 mai 2009 lien exposition
- Exposition
particulière à Grenoble à l'ancien Musée de peinture 10 au
27 juin 2010
- Décès de Marie-Anne le
7 juillet 2010 à Saumur (France)
- Exposition
particulière à Grenoble sur le thème "La fresque d'Assise" 1er
au 30 septembre 2011
lien exposition
- Impression du Livre sur les
mémoires d'Albert ,(130 pages en quadrichromie) septembre
2013
lien livre I
- Impression du Livre sur les
tableaux d'Albert ,(100 pages en quadrichromie) septembre
2014
lien livre II
- exposition à Grenoble "voyage"
2015 - 1er au 31 mai.
Toiles dans différentes collections particulières : Hollande, Amérique, Italie, Belgique et en France, en particulier dans celles des villes de Paris, Brest, Nogent le Rotrou etc…